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Lorsque Hegel dit dans l'Esthétique que la sculpture se sert de "la totalité sensible de l'espace", ce qu'il considère c'est la sculpture classique, l'ensemble des formes engendrées par la mimésis : soit essentiellement la statuaire, les statues, à la fois en tant que figures plastiques et en tant que ponctuation de l'espace architectonique. Cette sculpture a disparu, réapparu, puis disparu à nouveau. Mais si la sculpture a fait basculer les cadres de la représentation et la représentation elle-même, si elle a brisé la gangue de la statue, elle n'a pas pour autant cessé d'être dans une situation spatiale, généralement amorphe. Posée dans l'espace elle y agit comme un objet si elle se veut autonome, éventuellement comme une mesure active si elle s'accepte comme jalon dans l'architecture.
L'espace que va révéler le cadran solaire ou l'astrolabe n'est pas celui des ordres classiques, entièrement fait pour l'apparition des figures, mais celui d'une autre géométrie qui inclut le temps et intègre la relation du regardeur à ce qu'il voit. C'est un espace relatif lardé d'occurences. C'est l'espace mis en abîme de tous côtés auquel aurait du nous accoutumer la science. |
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