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ASTROLABE PLANISPHÉRIQUE La tradition désigne Hipparque, 2 siècles avant J.C., comme inventeur de l’astrolabe. Ptolémée, 2 siècles après J.C. enrichit l’instrument par ses découvertes de nombreuses étoiles et par la théorie de la précession des équinoxes. Au moyen âge ce sont les scientifiques arabes qui firent progresser l’astronomie et développèrent l’usage de l’astrolabe L’astrolabe est un instrument mixte qui permet de résoudre assez simplement des problèmes divers qui nécessiteraient des calculs complexes : - Grâce à la visée d’une étoile, on peut connaître ses coordonnées en fonction de l’heure et de la date. Avec 2 de ces paramètres, on peut retrouver le 3e. L’astrolabe peut donc fonctionner comme un cadran solaire de hauteur si l’on vise le soleil. Mais grâce à la position connues de certaines étoiles, c’est surtout un instrument nocturne. - L’astrolabe fonctionne également comme une règle à calcul circulaire faisant intervenir des échelles de temps, de degrés, des valeurs trigonométriques, le zodiaque, etc. Ainsi peut-on par exemple lire la correspondance de l’heure solaire et de l’heure sidérale, celle de la date et des anciens zodiaques, connaître la valeur de l’équation du temps à telle date, l’heure de lever et coucher du soleil tel jour de l’année - Des fonctions annexes ont pu être rajoutées sur certains astrolabes, par exemple "le carré des hauteurs" qui permet la mesure de la hauteur d’un objet (bâtiment, arbre) par rapport à la distance qui nous en sépare. L’astrolabe est calculé pour une latitude donnée. Il est généralement équipé de plusieurs "tympans" qui sont des disques interchangeables dont les graduations représentent des cercles d’égales hauteurs et d’azimut pour une latitude donnée. Le nombre de ces tympans rendra l’astrolabe plus ou moins apte au voyage. "L’araignée" qui est le cercle mobile ajouré sur la face est une sorte de carte du ciel donnant indication des principales étoiles. "L’alidade" qui est une règle pivotante équipée de viseurs au dos de l’astrolabe, permet principalement la visée de l’étoile considérée. "L’ostenseur" est une règle pivotante graduée sur la face de l’astrolabe qui permet de mettre les diverses mesures en correspondance. Réalisation de ce modèle : Saunders & Coke, USA. |
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Dans la vitrine j’ai disposé un ensemble d’instruments, certains réalisées dans les années passées, comme les puces ci-dessus, d’autres plus récents, comme les cadrans de hauteur, le sablier à RTT, le sablier à coquille... | |||||||||||||||||||||||||||||||
CADRANS SOLAIRES DE HAUTEUR Ces cadrans-bouteilles sont créés d’après un principe ancien connu sous le nom de "cadran de berger", cylindre que l’on tenait suspendu à un fil. Pour leur utilisation il convient : - De poser la bouteille sur un support horizontal, - De tourner la bague pour aligner la lame sur la ligne de date qui correspond au jour de la mesure, - Puis d’orienter l’ensemble face au soleil jusqu’à ce que l’ombre de la lame soit une ligne, la plus fine possible. - Enfin, on lit l’heure au bout de l’ombre sur l’une des courbes couchées, ou entre les courbes par extrapolation. Le soleil passant par la même hauteur dans le ciel le matin et l’après-midi, il faut lire l’heure appropriée sur chaque ligne courbe ; de même pour les dates sur les lignes verticales. |
SABLIER À COQUILLES Ce sablier a été créé d’après une maxime méridionale : "RI maintenant CARD le temps passe". Le sablier est en usage depuis des temps immémoriaux. C’est aujourd’hui un objet qui, comme le cadran solaire, invite à observer le Temps. Il offre une matérialisation assez troublante du temps qui coule, donnant l’impression qu’il est réversible, suspendu, malléable Ainsi le sablier a été souvent représenté dans la peinture classique, pour y devenir symbole d’éternité. Mais le sablier permet également de faire un lien plus actuel, ou simplement plus scientifique : En donnant à voir son sable qui s’écoule d’une fiole vers l’autre, on peut considérer que le temps se matérialise dans l’espace... Le sablier apparaît ainsi comme symétrique du labyrinthe : ce dernier ne permet-il pas, dans ses méandres, de transformer un espace compact en un temps infini ? |
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SABLIER À RTT Ce sablier permet grâce à sa petite fiole annexe, de mesurer un pourcentage de temps qui se soustrait ou s’additionne à la quantité principale de temps. On peut régler ce pourcentage de manière empirique en intervenant sur l’inclinaison du sablier. Le sablier a été souvent représenté dans la peinture classique comme un symbole d’éternité. Il aurait aussi pu être celui du temps perdu, tant est captivante l’observation de son simple écoulement. |
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CADRAN SOLAIRE SUR VENUS Cet instrument est une mise en volume de la Vénus peinte par Lucas Cranach (1472-1553) et exposée au Musée Royal de Bruxelles. Sur la sculpture ont été projetées les ombres d’un fil à plomb en la tournant de 30° entre 2 projections. Ce serait donc des méridiens espacés de 2 heures si on rapportait ce jeu de projections à une sphère tournant comme la terre. Mais les planètes du système solaire n’ont pas la même vitesse de rotation sur elles-mêmes ni la même vitesse de révolution autour du soleil. Vénus qui est plus proche du soleil a une période de révolution plus courte que la Terre : 224,7 jours terrestres. Sa période de rotation, par contre, est de 243 jours terrestres : Il lui faut donc 5832 heures pour faire une rotation sur elle-même. Ainsi sur Vénus une journée est plus longue qu’une année. Ce cadran mesure donc de 2h. en 2h. le temps de Vénus converti en heures terrestres : 0h, 486h, 972h, 1944h, 3888h, etc. Utilisé sur terre, il ralentit considérablement le cours du temps . |
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"L’HÉLIODON" Cet instrument permet de positionner un objet face à un projecteur qui joue le rôle du soleil. On peut régler ainsi l’inclinaison et la rotation du plan de l’héliodon pour simuler n’importe quelle latitude, date et heure sur Terre et ainsi observer les ombres qui se projettent précisément selon ces coordonnées. Les dessins au mur jouent avec diverses projections de l’ombre de l’animal qui y est posé : un " varan à corne à poudre Ces ombres sont simulées pour Montbéliard. Actuellemnt, divers héliodons me servent de machines à dessiner. |
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BOUGIES GRADUÉES Ces bougies troncs sont graduées sensiblement de 4 heures en 4 heures. Avant de les graduer, j'ai réalisé ces bougies pour une exposition à la galerie BF15 à Lyon. Bien que la bougie graduée marque le temps qui passe plutôt qu’elle ne le mesure, son usage fut fréquent au fil des siècles. Évidemment les musées en conservent peu étant donné l’aspect éphémère de l’instrument. Toutefois, certaines ventes aux enchères sont encore rythmées par des bougies qui se consument (la vente de mes uvres nécessiterait de forts diamètres) |
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LE CADENT 2002, Résine époxy, émail synthétique. Hauteur 1,25m. Au cur de sa carie, cette dent abrite un cadran solaire équatorial cylindrique de temps local. L’inclinaison initiale est calculée pour la latitude de Montbéliard. Un Cadent se dit plutôt au singulier. |
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