Restitution d'un cadran solaire à Grambois

Grambois est située dans le département du Vaucluse, à l'est du Parc naturel régional du Luberon, sur un coteau escarpé dominant la vallée de l'Èze.

Un peu comme à la Conche, il s'agissait de refaire un cadran sur le clochet de l'église. Somptueuse.

Les premières citations de l'église datent de 1096 et décrivent le lieu comme une dépendance de l'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon en tant que prieuré bénédictin. Au 14e puis au 16e siècle, l'église est agrandie. Après un tremblement de terre en 1708, la voûte est reconstruite. Depuis, quelques restaurations, une horloge, deux cloches et un cadran solaire, probablement au 18e siècle, refait plusieurs fois, tant l'exposition aux 4 vents et au soleil de provence lessive les cadrans...
Il a pu être restauré une dernière fois avant 1891, date officielle de l’instauration du méridien de Paris comme référence de mesure du temps (il devenait alors inutile d’utiliser le temps local sur un bâtiment officiel).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Analyse et relevé des traces existantes, décroûtage, repose d'un mortier de chaux, puis dans la foulée : fresque sur certaines surfaces et "badigeons sur le frais" ailleurs. Le style n'était pas bien posé : rescellé.
Avec l'orage et le mistral, j'ai pu mesurer aussi le mauvais temps.

 

 

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La maxime finalement choisie est une phrase inspirée de Rabelais :
« Le temps est père de vérité », traduite en latin par le Père Michel :
«TEMPUS VERITATEM PARIT» .
Plus littéralement : « Le temps engendre la vérité ».
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Merci à Pierre Javelle, ministre honoraire de la culture à Grambois, pour son accueil généreux et passionnant.
Merci à Bernard Gavoty pour son aide.