Ce cadran était bien conservé.
Les initiales JJL et JPL évoquent probablement des Léautaud, propriétaires de la maison au 19e siècle.
La maxime : "HOMO FUGIT SICUT UMBRA".
La restauration a consisté en un important nettoyage des effloresences de chaux dues à la restauration récente de la façade. Il a fallu également refixer le style.
Une application de fixatif a permis de redensifier les tons.
La question de la signature ou non des cadrans transcende la distinction actuelle entre art et artisanat.
De passage en Ubaye, Andreoli signait ; vers Méolans, Henri Reygnier, cadranier local et prolifique, signait aussi. La personnalité du cadranier devait donc importer. Et son rôle incidemment chamanique d’ordonnateur de la mesure du temps lui attribuait, lorsqu'il l'assumait, une aura méritant identification...