Ce cadran a été en grande partie conçu et calculé par Mr Loubriat. Je l'ai simplement mis en forme puis réalisé à fresque sur la façade après vérification des calculs et des côtes, en 2004.

Le tracé horaire indique les heures solaires locales, les dates, les heures babyloniques (nombre d'heures depuis le lever du soleil). Ces deux dernières mesures concernent la longueur de l'ombre et se lisent à l'ombre de la petite barre traversant le style au 3/4 de sa longueur.

Le raisin peint évoque l'histoire du village de Chaudon, si bien exposé qu'on y cultivait la vigne à plus de 1000 m d'altitude.

Le carré magique et les 4 chiffres qui l'encadrent témoigent d'une recherche faite par Mr Loubriat sur la date de naissance du Christ....
Tout se tient (sauf peut-être Vénus qui ne tient qu'à l'arbre).

Le cadran, lui, regarde le vallon du Lavercq et le village de Saint-Barthélémy, lui aussi jalonné par plusieurs cadrans solaires et cycles de peintures murales que j'ai restauré ou reconstitué (chapelle du cimetière, cadrans Paoli sur le 'presbytère', cadran et voute de l'église).

Chaudon est un village étonnant, suspendu en hauteur à l'adroit, avec une vue spectaculaire.
Dans le calme de Chaudon, signe d'une autre érudition que celle du cadran, cet arbre est tranquillement sorti du tableau peint par Lucas Cranach, 2 m de hauteur, exposé actuellement à Bruxelles (Musée Royal).

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